Les éoliennes dites offshore permettent de convertir l’énergie du vent en électricité, par opposition aux modèles terrestre. Leur point commun réside dans l’utilisation de la force cinétique du vent pour produire de l’énergie. Ces aérogénérateurs convertissant ainsi l’énergie mécanique en énergie électrique sur le même principe qu’une dynamo. La nature des fondations est la principale différence entre un modèle terrestre et marin. Ancrées au fond de la mer, les éoliennes sont plus robustes et sont conçues pour faire face à des conditions marines difficiles.
Véritable défi technologique, Statoil a donc dû penser à la résistance face à la corrosion, aux contrôles et régulations mécaniques et manutention d’outils en tout point avant d’acheminer les éoliennes vers Buchan Deep, à 25 km de Peterhead.
Hywind, le nouveau vent venu d’Ecosse
Venu de la part du groupe norvégien Statoil, les couronnes et les euros ont poussé ce nouveau souffle jusqu’au large des frontières écossaises pour une nouvelle dynamique énergétique. En effet, les structures flottantes ont le vent en poupe sur ces parties offshores du globe. Première ferme flottante au monde, Hywind maintenant au large de Peterhead est officiellement en déploiement, après plusieurs tests et le concours de composants assemblés en Norvège, le parc éolien flottant est raccordé au réseau électrique britannique pour couvrir plus de besoins énergétiques.
L’énergie, plus qu’il n’en faut
Le record est battu, la proportion de l’électricité produite par l’Écosse dépasse depuis largement les besoins locaux. Avec plus de 6,634,585 MWh envoyés au National Grid lors des dernières « performances » record, les turbines installées avant le déploiement norvégien couvraient déjà 124% des besoins écossais. Avec déjà un peu plus de 700 éoliennes actives dans la région, l’ajout norvégien est un atout supplémentaire pour l’indépendance énergétique du pays, mais également du Royaume Uni tant souhaité pour les années à venir.
Les nouveaux espoirs
Face à la présence déjà avérée des éoliennes sur le relief écossais, la nouveauté cette fois apportée par le groupe Statoil est la performance technologique et énergétique. La ferme d’éolienne placée en sol marin a pour but sur le long terme d’atteindre le Japon et la côte ouest des États-Unis. Ce projet rencontre des détracteurs parmi la protection des oiseaux écossais : petit détail s’il en est, malgré son support pour la production d’énergies générée par une source naturelle, les turbines pourraient tuer des millions d’oiseaux marins.
Pour démontrer la rentabilité et faisabilité de l’utilisation de parcs éoliens marins, la présidente de New Energy Solutions Irene Rummelhoff précise : « [l’objectif de ce projet] a pour but d’augmenter le potentiel offshore du marché mondial de l’énergie éolienne pour contribuer à la réalisation d’une croissance profitable des énergies renouvelables et autres solutions alternatives pauvres en carbone ».
